Madrid 30 Mai 2019 - 17ème de Feria - Oreille pour Román, cornada de Manuel Escribano et triomphe populaire d'Andrés Roca Rey.

La corrida d’Adolfo Martin a offert un lot de trois et trois, trois toros avec les complications habituelles de cet

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/encaste/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">encaste et trois toros avec des qualités propices, à divers degrés, au triomphe. Dans ce contexte "Román" a exhibé une attitude volontaire et entreprenante compatible avec sa réputation, Manuel Escribano des limites indicatives d’un moment compliqué et Andrés Roca Rey une technique, expression de sa tauromachie habituelle, qui a convaincu le public et moins l’afición.

Le premier d'Adolfo Martín,  est attendu a
 

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/puerta-gayola/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">puerta gayola par Manuel Escribano pour une larga cambiada de rodillas “aguantado” jusqu'au dernier moment la charge incertaine, puis enchainant des véroniques appliquées.  Une voltereta dans un instant d'inattention précède un los "medios".- et celle du centre.
3 – On appelle aussi le tercio de quites le moment où, entre chaque pique et après la dernière, les toreros rivalisent par des séries de passes de cape selon un ordre défini.
" href="https://toreoyarte.com/glossaire/tercio/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">tercio de varas
plutôt laborieux et malmené. Bref quite de "Róman" qui confirme la solution sur la seule corne droite. Escribano exécute un second tiers en cuarteo, puis un Signifie "coupe en biais”. En terminologie taurine s’applique à deux suertes de banderillear lorsque le toro arrêté, au deuxième tiers, se trouve placé :


  • près des barrières, en tablas, le banderillero exécute le sesgo por fuera, partant en oblique vers le toro, cloue les banderilles et "sort" vers le centre de la piste.
  • au niveau du tercio, le banderillero exécute le sesgo por dentro, partant en oblique vers le toro, cloue les banderilles et "sort" vers les barrières ou le burladero le plus proche.

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/sesgo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">sesgo de dentro por fuera et enfin La pose des banderilles al quiebro s’exécute habituellement au fil des barrières, le torero en ligne avec la direction de charge du toro, les pieds joints. Lorsque le toro arrive a jurisdicción le torero effectue un écart de la jambe de sortie qui modifie la trajectoire du toro,  clouant les banderilles à son passage pour ensuite retrouver sa position initiale. On trouvera des différences dans la préparation et réalisation de cette suerte soit dans un cite debout pieds joints face au toro ou à genoux, soit en utilisant des banderilles courtes ou encore selon la suerte al violín

      

On doit l’invention de la pose des banderilles al quiebro au torero sévillan Antonio Carmona « Gordito » (1838-1920) qui exécuta le premier quiebro à corps découvert le 19 avril 1858, avec les banderilles, à Jerez de la Frontera, le 29 juin de la même année et dans un cite assis sur une chaise en septembre de 1859 à Séville.

" href="https://toreoyarte.com/glossaire/quiebro/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">quiebro al violin le tout, encore, sur la corne droite uniquement.  Brindis au Roi émérite. Après " href="https://toreoyarte.com/glossaire/tanteo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">tanteo précautionneux Escribano débute par Passe de muleta donnée de la main droite. Elle est le pendant du natural (naturelle) donnée de la main gauche.  Dans le derechazo l'épée est également tenue de la main droite et sert de support au tissu de la muleta." href="https://toreoyarte.com/glossaire/cornada/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">cornada pour l'Alternative de LOPEZ SIMON et Petardo de Nunez del Cuvillo." href="https://toreoyarte.com/glossaire/derechazo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">derechazos qui révèlent une charge "humiliée" et noble. Voyant que les terrains rapprochés ne plaisent guère au toro, il recule entre les passes. À gauche l'adolfo passe. Comme à droite la charge se ralenti dans sa deuxième moitié et retire toute émotion aux séries.  Les seuls muleta”, une passe quelconque ou bien une passe technique et profonde." href="https://toreoyarte.com/glossaire/feria/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">FERIA
" href="https://toreoyarte.com/glossaire/muletazo/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">muletazos liés le sont à base de zapatillazos à droite. Entière " href="https://toreoyarte.com/glossaire/desprendida/" target="_blank" data-mobile-support="0" data-gt-translate-attributes='[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]' tabindex="0" role="link">desprendida. Silence.

Escribano voulait recevoir le quatrième à puerta gayola mais le torilero en a voulu autrement.  S'en suivent des véroniques douces et templées où se diagnostique la faiblesse du toro. Piqué avec mesure, par deux fois, le